Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/440

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450 ncxuvlù n alies, prasertim histerices , cel saltsm traditiones de sua » Habessinerumue gente habeant, qued noscere multis erndito- n rum precul dubie pergratum futurum fuisset, quia non absi- » mile vero illes antiques ,pessidere libres cum did securè in n tam munitis loois incilatum egerint. n Dans la seconde moitié du siècle passé, James Bruce, descen- dant des anciens rois de l’Écosse, visita l’Abyssinie, où il demeus ra pendant cinq années consécutives. Bruce parle, à plusieurs re- prises, dans ses voyages, des juifs de l’Abyssinie, qu‘il connaît sous le nom de Falaeha. Mais il ne donne aucun renseignement précis sur ces juifs, avec les principaux savants desquels il prétend avoir vécu dans une intime amitié. Ce qu’qg1 apprit de nouveau par lui sur le compte des Falachas, c"est qu’ils prétendaient être venus en Abys- sinie du temps du roi Salomon; qu’ils vivaient indépendants dans les montagnes du _.‘3amen et épars dans d’autres provinces de l’Abyssinie, en un nombre qu’il évaluait à près de cent mille; qu’ils n’avaient point de Bibleqn hébreu (tandis que Ludolf assuraitqu`ils en avaient une), mais qu’ils se.servaientde la même traduction en güz, ou langage éthiopien, dont se servent les autres habitants du pays. De plus, dans l`bistoire abyssine q_ue Bruce avait extraite des manuscritsgüz, on trouvait çà et là des récits relatifs aux guerres qui eurent lieu en dilïéirents siècles entre les juifs indé- pendants et les rois chrétiens du pays. Là se bornaient les rensei- gnements donnés par Bruce sur les juifs d’Abyssinie, renseigne- ments qui ne pouvaient qu’angmenter le désir de connaître les institutions religieuses et civiles de ce peuple, si différent de ses autres frères de l’Europe efde l`Asie, sous tant dieitapports. Car, malgré la prétendue amitié qbe Bruce dit avoiiieue avec les prin- cipaux savants falashas, il ne tions park ni de lfitrs croyances, ni de leurs fêtes, ni de leurs jeûnes, ni de leurs prières, ni de leurs synagogues, ni de leur cultc,de rien enlin de ce ' eût le plus intéressé les savants et qu’il eût été plus imppytanü con- naître. · ‘ _ En elïet, une secte juive qui prétend être et _q••nème, selon _ Bruce, venue directement de Palestine en Abyssinie,du tempside - Salomon, était bien digne d’une étude sérieuse, puisqu’elle?sf0r-