Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/634

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-624 _ memvxs ensemble ! toutes ces petites âmes n’en font qn’u.n e, toutesces voixsi diverses se marient et se fondent dans une ravissante harmonie. Ne craignez pas qu’aucun exécutant s’avBe de détou- ner ou de partir mal à propos, ou qu’un couac malencontreux vienne jamais offenser vos oreilles l Nos petits lévites sont trop bien dressés pour cela. Les partitions les plus compliquées ne semblent qu"un jeu pour eux... Mais pourquoi des partitions compliquées? pourquoi aussi tant de mélodies nouvelles, qui semblent parfois travestir et dépavser notre culte, comme celle qu"on nous a fait subir le second soir de l'¥"'1 dernier ? Il est vrai qu’on attendait Mousrnua LE runner, et qu’est·ce que la tra- dition et le '7"*'lî¥D à coté de monsieur le préfet? cc Mon ami, disait Voltaire à un jeune néologue qui lui avait isoumis un drame, vous m’avez lu de fort belles choses : mam si vous m’en croyez, lisez Jean, Pierre et Nicolas (1), et contentez- vous de parler comme eux; oe sont nos maîtres à tous. » — Nous aussi, nous avons nos Je an, nos Pierre ·et nos Nico las; tâchons de nous y tenir. Le nouveau est beau, du moins le pro- verbe l’assure ; mais le bon vaut encore mieux. · Nos ofliciants ont pu en aveir la preuve dans la dernièredes fêtes que nous venons de cél ébrer (J'l"t¤). Les soli du chazzan comme les morceaux d’ensemble étaient tous dé la tradition pure, simplement régularisée d’après les règles de la musique et les exigences de ln masse chorale. Eh bien! je l e déclare et je ne serai démenti par personne, de ma vie je n’ai assisté à un office plus intéressant! Je n’ai pas encore tout ·dit sur mes chers choristes, monsieur le rédacteur; on a à cœuraussi de vous,parler de leur excellente te- nue, dela décence parfaite de leur maintien pendantrtoute la l durée de l’office. Vous ne verrez pas, dans ce chœurmodèle, ces causeries et ces ricanements qui vous aftligent ailleurs; vous n’y verrez pas surtout, avant la tin ide l’office,:ces scandaleuses dé- bandadcs que ,j’ai vues à Paris, etc0n1re.lesquelles on axsi souvent et si vainement protesté. .11 ~est.,cepandant si facile de ,gouverner ·des enlan ts, surtout quand ondes choisit.soi·même .et... quand on »ticnt les cordons,de.leur, he11rse.l (1.) Iumbniu, Pim.·u¤»n&B¢,3Fhotw1Isî¤n . `