Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/635

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Hlaluils. Q2]; La vente des Hiteevétb, ou, comme ou les appelle impropre- mwt, des honneurs religieux (t), est abolie à Het: ; la vente pa~» blique, s‘ent.end, car, en réalité, les mitsvvôth sont toujours vé-- naies et le seront toujours, je le crains bien. Cette véualité est un mal sans doute, mais un mal nécessaire. Au moins le scandale- n’y est plus, ni le tratic impie en plein sabbat et en plein temple, ni les criéœ indécentes et baragouinées, ni Vinterruption des offices et de la lecture d e la Loi. Les mitsvvétb doivent s’u:heter· d‘avance; elles sont cotéesà deux prix : un prix maximum, qui en garantitln propriété, et un minimum, qui ne l’assure pas dé- iinitivement. Le nouveau mode ne fonctionne pas depuis asser longtemps pour qu’on puisse préjuger s’il sera aussi avanta- geux que l’ancien; il est permis d’en douter. Mais, en fût-il ainsi,. iltfaudraitencore féliciter le Consistoire de cette réforme. lieux. vaut un peu moins d’argent et un peu plus de dignité, et c’es|· le cas de dire, si vous me passer ce calembour : "t¤Bt't 2It¤t'l¤ *1ftf THDW 'IJJJ l'|Ã'I Y B (2). ·· Je me proposais de vous entretenir de la célébration de nos iétes; mais je m‘aperçois que ce compte rendu devient outrageu-· sement long, et d’ailleurs, comme l’a dit un poëte tort sensé, Le secret d’ennuyer est celui de tout dire. Je me bornerai donc à vous signaler ; le l‘l'lJ LD chanté d"a-·— bord en récitatif par l’o£üciant, ensuite en mesure par tous les· exécutants réunis; la t't't't31l du Bosch-haschânah et du Kip- pour, exécutée par le chœur entier, qui, prosterné avec le cha:-» nan, faisait entendre une harmonie souterraine de l’elfet le plus saisissant et le plus original; les diverses l't‘Iv't'tP que je crois appartenir à la partition Naumhourg, mais grandem_ent améliorée; la bénédiction des kohanîm, qui_'jusqu’à présent n’était qu’u1i ru·· . gissomcnt de bêtes fauves, et qui commence à afhumaniscr d’une façon très·passable. Mais une observation que j’ai faite avec bon-· (1) Une mitsvvah n’est un honneur qu’autant qu’eIle est conférée. Un honneur — ne se vend ni ne s’achète. Celui qui le vend fait une aü'aire ; celui qui Pachète · POU? ltll-lllêmù SB PTOCIITC BCIIICIDQDÉ ll!] GUGRÉGQC, IIIIB j0t¢i88GJ¢C¢ fdifilllû, Gti . tel est précisément le sens de f1'|¥D dans la casuistiquc. (2) Tr. Abbôth, 2, 1.