rité, qui réclament sa justice, sont reçus avec une aigreur repoussante, et leurs réclamations les plus justes demeurent sans effet… Il ne s’entoure que des hommes qui lui étaient dévoués parmi ceux venus avec lui, et en fait des personnes qu’il a trouvées dans la colonie, que des gens tarés dans l’opinion publique, d’ambitieux, d’intrigans qui caressèrent toutes les factions qui ont déchiré cet infortuné pays. Une jeunesse sans frein, sans mœurs et sans principes, venue avec lui, lève alors le masque. Les tresses relevées, signe de ralliement en France avant le 13 vendémiaire, paraissent et étonnent des hommes qui ne connurent d’autres signes distinctifs que la cocarde nationale. Comme en France, avant le 18 fructidor, les habits carrés, les collets noirs se montrent ; et l’administration municipale (du Cap) est obligée de prendre un arrêté pour les défendre. Les propos les plus liberticides, les mêmes que Vaublanc proclama, le discours de ce conspirateur, répandu partout avec profusion, alarment les citoyens paisibles… C’est à la table même du général agent que ces échos des Vaublanc, des Villaret-Joyeuse, des Bourdon (de l’Oise), jugent le cultivateur indigne de la liberté dont il jouit et qu’il tient de l’équité de la France ; c’est là qu’ils censurent ses chefs qui méritèrent sans doute de la République par leurs efforts pour le rétablissement de l’ordre et la restauration des cultures, que j’y suis devenu moi-même l’objet de leur mépris et de leur dérision ; que, sans égards à mes services, l’on y ridiculise les sentimens dont je m’honore (les sentimens religieux), puisque je leur dois le bien que j’ai fait, Y invariabilité de mes principes, et que, bien loin d’affaiblir mon attachement à la France, ils ne font que l’accroître. »
On voit, par cette narration, quel fut l’effet produit