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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/24

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DIKÆOPOLIS.

Deux drakhmes à ces châtrés ! Gémis, peuple de marins, sauveurs de la ville ! Ah ! malheureux, c’est fait de moi ! Les Odomantes m’ont volé mon ail. N’allez-vous pas me rendre mon ail ?

THÉOROS.

Malheureux, ne te mesure pas avec des hommes bourrés d’ail.

DIKÆOPOLIS.

Vous souffrez, Prytanes, que je sois traité de la sorte dans ma patrie, et cela par des Barbares ! Mais je m’oppose à ce que l’assemblée délibère sur la solde à donner aux Thrakiens. Je vous déclare qu’il se produit un signe céleste : une goutte d’eau m’a mouillé.

LE HÉRAUT.

Que les Thrakiens se retirent ! Ils se présenteront dans trois jours. Les Prytanes lèvent la séance.




DIKÆOPOLIS.

Oh ! malheur ! Que j’ai perdu de hachis. Mais voici Amphithéos, qui revient de Lakédæmôn. Salut, Amphithéos !

AMPHITHÉOS.

Non, pas de salut ; laisse-moi courir : il faut qu’en fuyant, je fuie les Akharniens.

DIKÆOPOLIS.

Qu’est-ce donc ?