Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/171

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d’autres ici, en leur montrant ce qui nous tourmente au milieu du corps.

LE HÉRAUT.

Je vole. Tu ne dis que des choses excellentes.




LE CHŒUR DES VIEILLARDS.

Il n’y a pas de fauve plus invincible que la femme : ni le feu, ni la panthère ne sont plus impudents.

LE CHŒUR DES FEMMES.

Tu sais cela, et pourtant tu me fais la guerre, quand tu pourrais, méchant, avoir en moi une constante amie.

LE CHŒUR DES VIEILLARDS.

Non, jamais je ne cesserai de haïr les femmes.

LE CHŒUR DES FEMMES.

Comme tu voudras. Pour le moment, je ne te laisserai pas dans cette nudité. Je vois combien tu es ridicule. Allons, je vais aller te mettre cette exomis.

LE CHŒUR DES VIEILLARDS.

C’est, de par Zeus ! une bonne chose que vous faites : je l’avais retirée dans un mauvais accès de colère.

LE CHŒUR DES FEMMES.

Tout de suite tu as l’air d’un homme, et puis tu n’es plus ridicule. Si tu ne m’avais pas fait de peine, je saisirais et j’enlèverais cette bête que tu as à présent dans l’œil.