Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/477

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pas des vieillards marchant en mesure. Allons, tous, d’un commun accord, dansez, bondissez, tournez en rond ; car on ne viendra pas vous annoncer à l’entrée : « Il n’y a plus d’orge dans le sac. »

LA FEMME.

Par Hékatè ! je veux, pour cette bonne nouvelle, te tresser une couronne de gâteaux cuits au four, en retour de ce que tu annonces.

KARIÔN.

Ne tarde pas d’un instant, car voici déjà la troupe près de nos portes.

LA FEMME.

Eh bien ! Je vais au logis chercher des ablutions nécessaires à des yeux nouvellement reconquis ; j’y vais.

KARIÔN.

Et moi, je veux aller à leur rencontre.




LE CHŒUR.
(Lacune.)




PLOUTOS.

Et d’abord je me prosterne devant Hèlios, puis sur la terre illustre de la vénérable Pallas, pays même de Kékrops, qui m’a donné l’hospitalité. Je rougis de ma triste destinée. Quels hommes je fréquentais, sans le savoir ! et