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Page:Aristophane - Lysistrata (trad. Raoul Vèze), 1928.djvu/25

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CALONICE

Comment veux-tu que les femmes puissent faire quelque chose d’aussi sensé et d’aussi glorieux ? Tu sais bien qu’elles se préoccupent surtout de leurs parures : des tuniques de soie jaune, des manteaux flottants, sans ceinture, des brodequins élégants, voilà ce qui les intéresse.

LYSISTRATA

Eh bien ! précisément, c’est là ce qui, je l’espère, nous sauvera : les robes jaunes, les parfums, les brodequins, les fards et les tuniques transparentes.