Je la connais trop, leur fureur, par Apollon ! surtout lorsqu’il s’agit d’aller au cabaret.
Ô toi, magistrat de la cité, qui as en vain usé ta salive, pourquoi te commettre en un tournoi de discours avec ces méchantes bêtes ? Tu ne sais donc pas quel bain elles ont fait prendre à nos habits tout à l’heure, et sans les lessiver encore ?
Mais, mon pauvre vieux, il n’est pas bon de porter une main téméraire sur autrui ; et si tu recommences, les yeux t’en cuiront. Je n’ai, moi, qu’une envie, rester tranquille comme une jeune fille, sans faire de mal à personne, sans bouger plus qu’un brin de paille. Mais il ne faut pas se risquer à enlever le miel à la ruche, la guêpe pique.
Ô Zeus ! qu’allons-nous faire à ces vilaines bêtes ? C’est intolérable. Cherchons donc ensemble, puisqu’il le faut, la cause de cette lamentable aventure. Pourquoi ont-elles voulu occuper la citadelle, la forteresse inaccessible au haut du rocher, le temple sacré de la déesse ? Interroge-les, discute avec elles, mais