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Page:Aristophane - Lysistrata (trad. Raoul Vèze), 1928.djvu/67

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LYSISTRATA

Ô doux Cupidon, et toi Aphrodite, déesse de Chypre, répands des attraits sur nos seins et sur nos cuisses. Et si les hommes ressentent, à nous voir, une ardeur érotique qui tende leurs sexes comme des barres, j’espère que bientôt nous mériterons d’être appelées par les Grecs des Lysimache, puisque nous mettrons fin à tous combats.