Page:Aristote - Histoire des animaux - traduction Jules Barthélemy Saint-Hilaire.djvu/61

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qu’elle produit, avec une sagesse et une prévoyance infinies.

Il est inutile de suivre le Traité des Parties dans tous ces détails, où, prenant encore la constitution de l’homme pour point de départ, Aristote en explique d’abord les fonctions principales, et rapporte ensuite, à ce type primordial et supérieur, les fonctions pareilles ou analogues qui se rencontrent dans la série entière des animaux, jusqu’aux insectes, étudiant successivement tous les viscères intérieurs, après les parties et les organes externes, et éclairant toujours sa marche à la lumière des principes que la philosophie et la raison lui ont dictés.

Comme suite et complément des deux précédents ouvrages, le Traité de la Génération des Animaux, si vivement admiré par M. Lewes, peut passer en effet pour le chef-d’œuvre d’Aristote en zoologie. Mais, comme le Traité des Parties, il ne fait que reproduire les analyses que nous avons déjà vues dans l’Histoire des Animaux ; seulement, il les développe davantage, et il les approfondit. La fonction de la génération, le plus grand mystère, dit Cuvier, que nous offre l’économie des corps vivants, est si essen-