Aller au contenu

Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/1289

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LIVRE II, CH. IX, g 2. 285

En résumé, si nous devions, pour bien analyser le volontaire et l'involontaire, les rapprocher de l'idée de force et de violence, notre étude est achevée ; et il faut nous arrêter ici ; car ceux-là même qui nient le plus vive- ment la liberté et qui prétendent n'agir que contraints et forcés, n'en sont pas moins libres dans l'opinion qu'ils défendent.

��CHAPITRE IX.

Du volontaire et de rinvolontaire. Définition de ces deux termes.

g 1. Après avoir atteint notre but, qui était de prouver que la liberté n'est bien définie ni par l'appétit, ni par la réflexion, il nous reste à spécifier ce qui, dans ce phéno- mène, regarde la pensée et la' raison. § 2. Un premier point incontestable, c'est que le volontaire paraît l'opposé de l'involontaire ; et qu'agir en sachant à qui l'on s'a- dresse, comment et pourquoi l'on agit, est tout le con- traire d'agir en ignorant à qui l'on s'adresse, comment et pourquoi l'on agit comme l'on fait. J'entends une ignorance réelle et non pas indirecte. Ainsi, vous pouvez

��hniit S 20 ; on sait que Philolaiis le sens le plus plausible que j'ai pu

était un Pythagoricien un peu anté- tirer du texte altérù en cet endroit,

rieur au temps de Platon. — H fout Ch. IX. Morale à Nicomaque,

nous arrêter ici. Cependant la dis- livre III, cli. 1 et 2; Grande Morale,

cnssion continue dans le cliapiire livre I, eh. l/i et 15.

suivant. — Car ceux-là inCmr... C'est § 1. U fious reste,., la pensée et

�� �