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Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/1291

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de ce qu’il sait. Réciproquement encore, quelqu’un qui ne possède pas la science, qui ne sait pas, peut être parfois blâmé avec toute justice, si c’est par paresse, par abandon au plaisir, ou par crainte de la peine, qu’il a négligé d’acquérir une science qu’il lui était facile ou même nécessaire de posséder.

Maintenant que nous avons ajouté ces considérations à toutes les précédentes, nous avons fini ce que nous voulions dire sur le volontaire et l’involontaire.


CHAPITRE X.

De l’intention ; son rapport à la volonté ; ses différences. L’intention ne peut se confondre ni avec le désir, ni avec le jugement, ni avec la volonté. L’intention ne s’adresse jamais à une fin ; mais elle s’adresse seulement aux moyens qui mènent à cette fin. — Rapport de l’intention à la liberté. La délibération ne peut s’appliquer qu’aux choses qui dépendent de nous. — L’intention est un composé du jugement et de la volonté. L’homme seul est doué de cette faculté ; il ne l’a pas à tout âge, ni en toute circonstance ; sagesse des législateurs. — Citation des Analytiques.—La volonté de l’homme ne s’applique naturellement qu’au bien réel ou apparent. Origine de l’erreur. — Influence du plaisir et de la douleur sur nos jugements et sur la vertu.


§ 1<ref>A la suite de tout ceci. Transition insuffisante, qui ne montre pas en quoi l’analyse de l’intention