Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/375

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DES CHAPITRES. xx.ri

Chapitre III. — Rupture des amitiés. Causes diverses qui peuvent l'auiener. On ne peut se plaindre que si l'on a été trompé par une affection feinte. — Hypothèse où l'un des amis devient vicieux; il ne faut rompre que si l'on désespère de le corriger. — Hypothèse où l'un des amis devient plus vertueux ; il ne doit pas rompre abso- lument, et il doit toujours quelque chose au souvenir du

��Chapitre IV. — L'amitié qu'on a pour les autres vient de l'amitié qu'on a pour soi-même. On ne peut s'auner qu'autant qu'on est bon. — Portrait de l'honnête homme; il est en paix avec lui-même, parce qu'il fait le bien exclusivement en vue du bien. La vie est pleine de douceur pour lui. — Rapports de l'amitié et del'égoïsme. Portrait du méchant; ses désordres intérieurs; discordes de son âme; haine de la vie ; horreur de soi-même. — Le suicide. — Avantages de la vertu.

Chapitre V. — De la bienveillance. Elle diffère de l'a- mité et de l'inclination. — Elle peut s'adresser à des in- connus, et elle est très-superficielle. — Influence décisive de la vue sur l'amitié et l'amour, — Comment la bienveil- lance peut devenir de l'amitié. — Motif ordinaire de la bienveillance.

Chapitre VI. — De la concorde. Elle se rapproche de l'amitié. — Il ne faut pas la confondre avec la conformité d'opinions. — Admirables effets de la concorde dans les États ; c'est l'amitié civile. — Effets désastreux des dis- cordes : Étéocle et Polynice. — La concorde suppose tou-

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