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Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/378

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LIVRE DIXIÈME.


DU PLAISIR ET DU VRAI BONHEUR.


Chapitre I. — Du plaisir. C’est le sentiment le mieux approprié à l’espèce humaine ; immense importance du plaisir dans l’éducation et dans la vie. — Théories contraires sur le plaisir ; tantôt on en fait un bien ; tantôt on en fait un mal. — Utilité de faire accorder ses maximes et sa conduite.

Chapitre II. — Examen des théories antérieures sur la nature du plaisir. Eudoxe en faisait le souverain bien, parce que tous les êtres le recherchent et le désirent. Eudoxe appuyait ses théories par la parfaite sagesse de sa conduite. — Argument tiré de la nature de la douleur ; tous les êtres la fuient. — Opinion de Platon. — Solution particulière d’Aristote. — Ce que tous les êtres recherchent doit être un bien. — L’argument tiré du contraire n’est pas bon, parce que le mal peut être le contraire d’un autre mal. — Réfutation de quelques autres arguments, — Le plaisir n’est pas une simple qualité ; il n’est pas non plus un mouvement; ce n’est pas davantage la satisfaction d’un besoin. — Des plaisirs honteux ne sont pas de vrais plaisirs. — Indication de quelques solutions. — Résumé : le plaisir n’est pas le souverain bien; il y a des plaisirs désirables.