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200 MORALE A NICOMAQUE.

sitions universelles ; et le syllogisme est tiré des univer- saux. Ainsi, il y a des principes d'où vient le syllogisme, et pour lesquels il n'y a plus de syllogisme possible ; ils sont donc le résultat de l'induction. § li. En résumé, la science est pour l'esprit la facidté de démontrer régulière- ment les choses, et avec tous les caractères que nous avons indiqués dans les Analytiques. Et en effet , du moment que quelqu'un a une croyance à quelque degré que ce soit, et qu'il connaît les principes en vertu desquels il croit, alors il a la science, il sait ; et si les principes ne sont pas plus évidents pour lui que la conclusion, alors il n'a la science qu'indirectement.

Voilà suivant nous ce qu'il faut entendre par la science.

��miers Analytiques, livre II, ch. 23, miers Analytiques et des Derniers p. 275 de ma traduction. — Le tout à la fois; mais c'est spéciale- priiicipe des propositions univer- ment dans les Derniers Analytiques selles. Ibid ; et Derniers Analytiques, qu'Aristote a traité de la démons- livre II, cb. 19, p. 290 de ma tra- tration. — Qu'indirectement. Parce duction. que les principes doivent être plus § h. Dans les Analytiques. On évidents que la conclusion certaine peut entendre qu'il s'agit des Pre- qu'on en tire.

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