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Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/761

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LIVRE VU.

TlIKOUIE DE l'intempérance ET DU PLAISIR.

CHAPITRE PREMIER.

��Nouveau sujet d'études. Le vice, l'intempérance et la brutalité ; la vertu contraire à la brutalité est un héroïsme presque divin ; mot des Spartiates. — Méthode à suivre dans ces nouvelles re- cherches; d'abord exposer les faits et les opinions le plus géné- ralement admises, et ensuite, discuter les questions contro- versées. — De la tempérance et de la fermeté à tout endurer ; opinion reçue à ce sujet.

��§ 1. A la suite de tout ce qui précède, il faut dire, en prenant un autre point de départ pour de nouvelles études, qu'il y a trois sortes d'écueils qu'en fait de mœurs on doit surtout éviter : c'est le vice', l'intempé- rance qui ne se maîtrise pas, et la grossièreté qui nous ravale au niveau des brutes. Les contraires de deux de ces trois termes sont de toute évidence : d'une part, la vertu est le contraire du vice; et d'autre part, la tempé-

��LuTc F//. Voir pour ce livre entier § 1. La grossièreté qui nous

la Dissertation préliminaire. ravale. Il semble qu'elle peut être

Cil. I. Gr. Morale, livre II, ch. 6, aussi comprise sous l'idée générale de

7 et 8 ; Morale à Eudème, livre VI, l'intempérance, dont elle est le der-

cli. 1. nier excès. — .4m niveau des brutes.

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