Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/150

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arrêtés si longtemps à Claude Bernard, qui ne s’est jamais occupé de physiologie comparée. Mais ses divers travaux, sur quelques points de la physiologie humaine, ont jeté beaucoup d’éclat ; ils exercent encore une puissante influence, qui durera peut-être ; ses découvertes sont des conquêtes très-honorables pour la science ; et bien qu’elles soient assez limitées, elles ont percé le mystère de quelques-uns des phénomènes qui nous intéressent plus particulièrement. Claude Bernard a joui d’une grande réputation parmi ses contemporains ; et l’on a pu un instant nourrir l’espoir qu’il allait renouveler la physiologie dans toutes ses parties ; lui-même a pu partager cette espérance et avoir cette ambition. Qu’en pensera la postérité, qui commence à pouvoir le juger ? C’est là une question que nous ne nous permettons pas de trancher.

Avec Claude Bernard, nous voilà presque parvenus au terme extrême de cette revue historique ; elle nous a semblé utile, même dans sa nécessaire brièveté, pour montrer les progrès qu’a faits la science depuis qu’Aristote l’inaugurait dans le Traité des Parties.