Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/151

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CXXXVII. Afin d’achever cette esquisse, il ne reste plus qu’à s’adresser à un auteur encore vivant, pour préciser à ce moment même le point où en sont la physiologie et l’anatomie, héritières de tout le passé. Entre tant d’autres naturalistes, nous choisirons le plus exact et le plus complet, M. Henri Milne Edwards, leur doyen et leur chef respecté. Son ouvrage est intitulé : « Leçons sur la physiologie et l’anatomie « comparée de l’homme et des animaux. » Commencé en 1857, il n’a été achevé qu’en 1884, avec le quatorzième volume. C’est un résumé fidèle, qui n’a rien omis de la richesse actuelle des deux sciences qu’il a réunies.

Il sera sans doute le dernier mot du XIXe siècle, qui, avant de finir, ne pourra pas faire un meilleur ni plus clair exposé de tous les faits qu’ont accumulés jusqu’ici l’anatomie et la physiologie, soit sur l’homme, soit sur les animaux. La méthode est d’une régularité irréprochable, ainsi que le style ; et il est très-peu de livres qui, à tous égards, soient faits aussi bien. L’histoire de la science y est partout utilement mêlée à la science même ; et sur chaque question, on y peut apprendre au prix