Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/152

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de quels patients efforts l’esprit humain a conquis tout ce qu’il sait aujourd’hui.

M. Milne Edwards n’a rien innové dans l’ordre des matières qu’il étudie ; et après une première leçon sur le mode de constitution du règne animal, et sur les tendances de la nature dans la création des êtres animés, il parcourt en 140 leçons consécutives les divers éléments et les diverses fonctions du corps, le sang et la respiration, la circulation dans les artères, dans les capillaires et dans les veines, la transsudation, le système lymphatique, l’absorption, la digestion, la nutrition et la reproduction ; puis, parmi les fonctions de relation, la locomotion, le système nerveux, les sens, les fonctions mentales et la volition. L’ouvrage se termine par des considérations d’ensemble, analogues à celles qui l’avaient commencé.

Sans donner aux questions générales et aux principes plus de place qu’il ne convient en histoire naturelle, M. Milne Edwards est trop éclairé et trop sage pour les passer sous silence. Il les touche dans la juste mesure, et il se prononce avec une fermeté et une précision