Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/160

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Après un premier livre, qui est une table des matières dressée par l’auteur lui-même et très-bien faite, le second livre est consacré à une définition du monde, dont Pline discute l’unité et la forme, et qu’il prend pour la Divinité, en lui donnant la terre-pour centre. Les quatre livres suivants décrivent notre globe, ses régions, ses climats et ses habitants ; cinq autres livres décrivent les animaux, de l’homme à l’insecte ; onze livres traitent des plantes ; dix autres traitent des remèdes que nous pouvons tirer des différents êtres ; enfin, les cinq derniers livres traitent des métaux et des minéraux.

De cet énoncé succinct, il ressort que c’est une description générale de la nature que Pline a tentée ; et c’est si bien son intention qu’en achevant son œuvre, il s’écrie : « Salut, ô nature ! mère de toutes choses, daigne m’être favorable, à moi qui seul, entre tous les Romains, t’ai complètement célébrée ! » (Pline, édit. Littré, tome 11, p. 570). La prétention était légitime pour un citoyen de Rome ; elle ne l’était pas autant si l’on regardait la Grèce ; car, longtemps avant Pline,