Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/172

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qu’on a imaginée plus qu’elle ne contient, et de la circonscrire scrupuleusement au cas réservé.

Du reste, la vie ne se trouve pas exclusivement dans les animaux, elle est aussi dans les plantes ; et de là vient que, considérée à la fois dans les deux règnes, elle donne lieu à une science appelée d’un nom aussi nouveau qu’elle, la Biologie. On peut apercevoir déjà quelques linéaments de cette science dans le Traité de l’Ame d’Aristote, qui est une théorie du principe vital chez tous les êtres animés. Mais la physiologie botanique n’apporte que très-peu de secours à la physiologie générale, et quoique les plantes aient des fonctions communes avec les animaux, il ne faudrait pas forcer des ressemblances qui embarrasseraient la science, loin de lui être utiles.

Pour toutes les parties de l’histoire naturelle, comme pour les autres sciences, nous possédons aujourd’hui cent fois plus de ressources que n’en avaient les siècles qui nous ont précédés. Le nombre des observateurs est beaucoup plus grand qu’il n’a jamais été, et il s’augmente continuellement ; les communi-