Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/175

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il est toujours sous-entendu qu’il s’agit de la classification générale de tous les animaux, ou de leur anatomie comparée, ou de leur physiologie comparée. L’étude de l’homme, de sa physiologie et de son anatomie particulières, est fort intéressante, parce qu’elle nous touche immédiatement, et surtout parce qu’elle éclaire, à tous les degrés, l’étude des organisations inférieures. La science doit, selon nous, commencer par l’homme ; mais elle ne peut se borner à l’homme et s’y renfermer, puisque la nature ne s’y borne pas.

A la fin de notre siècle, le monde savant est hanté par deux théories, ou plutôt par deux erreurs, qui peuvent être fort nuisibles, et dont il devrait se défendre prudemment : le transformisme d’une part, et d’autre part, l’athéisme, qui en est sorti fatalement. Ces entraînements désastreux dévoient la science et lui font perdre un temps précieux, en attendant qu’elle sache s’y soustraire pour revenir a la vérité trop méconnue.

Plus haut, on a cité les objections qu’Agassiz oppose au transformisme ; il les emprunte toutes à la zoologie. Mais il en est d’autres qui