Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/208

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Parties est authentique : mais ce témoignage seul suffit amplement.

En consultant le traité lui-même, et non plus ses imitateurs, on peut encore mieux écarter toute obscurité et toute hésitation. D’abord, d’un bout à l’autre, la doctrine y est en parfaite concordance avec les doctrines notoires d’Aristote en histoire naturelle. Ce ne serait pas une preuve absolument irrécusable, puisqu’un auteur postérieur aurait fort bien pu s’assimiler les idées aristotéliques, et les continuer en se les appropriant. Mais le traité des Parties est cité dans le traité de la Génération, dont l’authenticité est indubitable. D’autre part, le traité des Parties cite lui-même une foule d’autres ouvrages d’Aristote : et ces références y sont plus nombreuses peut-être que partout ailleurs, ainsi que le comportait le sujet, dont la nature est fort générale, et qui devait nécessairement s’appuyer sur bien des études de détail.

Nous nous occuperons d’abord de ces dernières citations, qui rappellent d’autres ouvrages d’Aristote, et qui sont au nombre de plus de trente. Il convient de les énumérer, si ce n’est toutes, du moins pour la plupart.

Histoire des Animaux. Elle est citée trois fois dans le second livre du traité des Parties, ch. I, § 1, — ch. III, § 10, — ch. XVII, § 5, pour bien marquer tout d’abord le rapport et la différence des deux ouvrages, pour expliquer le système des veines dans le corps humain, et pour rappeler tout ce qui a été dit sur la voix des oiseaux.

Id. Citée deux fois dans le livre III ch. V, § 13, sur les