Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/242

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Par exemple j’entends que pour cette étude il s’agit de savoir s’il faut, en prenant chaque être substantiel à part, ne le considérer absolument qu’en lui-même, que ce soit d’ailleurs la nature de l’homme, celle du lion, celle du bœuf, ou celle de tel autre être étudié isolément ; ou bien, s’il ne faut pas plutôt réunir en une exposition commune les phénomènes communs que présentent tous ces animaux. § 4[1]. Il est en effet beaucoup de fonctions qui sont identiquement les mêmes pour des genres d’êtres qui sont fort différents les uns des autres ; telles sont les fonctions qu’on nomme le sommeil, la respiration, la croissance, le dépérissement, la mort ; et, à côté de celles-là, une foule d’autres fonctions et d’autres phénomènes organiques,

  1. . Beaucoup de fonctions. C’est là un fait de toute évidence ; les fonctions qu’Aristote énumère sont en effet communes à tous les animaux. — Une foule d’autres fonctions. L’étude de ces autres fonctions remplira les trois livres suivants du Traité des Parties ; Aristote a même consacré à quelques-unes d’entre elles des ouvrages spéciaux ; voir les Parva naturalia, Opuscules psychologiques, dans ma traduction, où se trouvent les traités du Mouvement dans les Animaux, de la Veille et du Sommeil, de la Vieillesse et de la Mort, de la Respiration, etc., etc. — Omettre pour le moment. Comme étrangers au présent traité, mais auxquels Aristote a pris soin de revenir plus tard. — D’une façon obscure et indécise. Nouvelle preuve, après tant d’autres, de l’excellente méthode qu’Aristote s’était tracée, et qu’il a toujours rigoureusement suivie.