Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/264

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lui rapporter l’origine des êtres mortels. L’ordre et la stabilité immuablement définis éclatent dans les choses du ciel beaucoup plus fortement que dans ce qui nous entoure. Pour les choses mortelles, ce qui se manifeste surtout, c’est le changement perpétuel des choses, qui fait qu’elles sont tantôt d’une façon, tantôt d’une autre, et qu’elles vont au hasard. Nos philosophes disent bien que chaque animal existe ou naît grâce à la nature ; mais ils soutiennent que le monde s’est constitué tel que nous le voyons au hasard et spontanément, le monde, où rien cependant ne semble être jamais dû au hasard et où rien n’est sujet au désordre.