Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/296

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ces deux études, bien que différentes, ont chacune leur attrait. Pour les choses éternelles, dans quelque faible mesure que nous puissions les atteindre et y toucher, le peu que nous en apprenons nous cause, grâce à la sublimité de ce savoir, bien plus de plaisir que tout ce qui nous environne, de même que, pour les choses que nous aimons, la vue du plus insignifiant et du moindre objet nous est mille fois plus douce que la vue prolongée des objets les plus variés et les plus beaux. Quant à l’étude des substances périssables, comme elle nous permet tout ensemble de connaître mieux les choses et d’en connaître un plus grand nombre, elle passe pour être le comble de la science ;