Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/344

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

en contact avec la chair ; il n’y est pas mêlé ; et il est comme renfermé en un vase, que forment pour lui le cœur et les veines. Comment les diverses parties du corps tirent-elles du sang leur développement et leur croissance ? Qu’est-ce que c’est en général que la nutrition ? Ce sont là des questions qui seront étudiées plus convenablement dans le traité de la Génération des Animaux, et ailleurs. Pour le moment, ce qui précède doit suffire, puisque c’est tout ce qui peut nous servir ici, et nous savons maintenant que le sang a pour but de nourrir l’animal dans sa totalité et de nourrir ses parties diverses.