Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/374

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corps, s’il en est d’autres du même genre, ainsi, les os ont été faits pour soutenir et protéger la partie molle du corps ; par leur nature propre, ils sont durs dans les animaux qui en ont ; et dans ceux qui n’ont pas d’os, c’est la partie correspondante ; par exemple, chez les poissons, c’est l’arête pour les uns et le cartilage pour les autres. § 4[1]. Certains animaux ont ce ferme appui de leur corps à l’intérieur ; quelques-uns de ceux qui n’ont pas de sang l’ont au dehors, comme toutes les espèces de crustacés, telles que les langoustes et les crabes ; et de même pour les espèces des testacés, telles que ceux qu’on appelle des huîtres. Dans toutes ces espèces, la partie charnue est au dedans ; la partie qui contient et qui protège est

  1. Certains animaux. Ce sont tous les animaux supérieurs, à commencer par les mammifères ; le squelette est toujours intérieur. — Les espèces de testacés. On sait que la zoologie moderne n’admet pas la classe des testacés, distincte des crustacés. Cuvier, dans son Règne animal, t. III, p. 117, édit. de 1829, fait des testacés le premier ordre des mollusques acéphales. La première famille des testacés est composée des ostracés, parmi lesquelles sont les huîtres, dont Aristote parle ici. — La partie charnue est en dedans. Le caractère spécial des mollusques est de n’avoir point de squelette articulé. Voir Cuvier, loc. cit. p. 1, sur l’organisation générale des Mollusques. — La partie terreuse. Voir plus haut, ch. II, § 19.