Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/389

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parties non-similaires, et que nous montrerons comment et pourquoi chaque espèce d’animal en est pourvue. Il est indispensable de constater les fonctions et les faits pour connaître ces nouvelles parties, aussi bien que les autres. Mais comme ces parties ont reçu le même nom que le tout où elles sont comprises, c’est ce qui nous a porté à leur donner place ici dans l’étude des parties similaires ; car les principes de toutes ces parties similaires et non-similaires, ce sont toujours l’os et la chair. § 17[1]. C’est encore ainsi que nous avons laissé de côté l’étude de la liqueur séminale et du lait, en traitant des liquides et des parties similaires, parce que ces considérations viennent plus convenablement dans les Recherches sur la Génération. L’une de ces deux matières est en effet le principe même des animaux, et l’autre devient leur nourriture, une fois qu’ils sont nés.

  1. Recherches sur la Génération. Voir le traité de la Génération, liv. I, ch. X, § 1, où la même pensée est exprimée presque dans les mêmes termes, sur le sperme et sur le lait. Quant à l’étude particulière sur le lait, elle ne se trouve pas dans le traité de la Génération, bien qu’il soit souvent question du lait, mais toujours en passant ; c’est plutôt dans l’Histoire des Animaux qu’elle se trouve, notamment, liv. VII, ch. VI et X, de ma traduction. — Le principe même des animaux. C’est pour cela qu’Aristote y a donné tant d’attention, ainsi que tous les grands zoologistes. — Leur nourriture. Chez les mammifères.