Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/426

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des contractions des lèvres. Mais c’est aux maîtres de métrique de nous apprendre toutes les différences que ces organes présentent, la qualité, le nombre et la nature de ces diversités. § 14[1]. Par suite, il était nécessaire que chacune de ces deux parties fussent convenablement disposées en vue de l’usage qu’on vient de dire, étant propres à leurs fonctions et ayant la nature que nous leur voyons. De là vient qu’elles sont charnues ; car la chair de l’homme est la plus molle de toutes ; et c’est cette organisation qui fait de lui le plus sensible de tous les animaux, en ce qui concerne le sens du toucher.

  1. Chacune de ces deux parties. La langue et les lèvres. — Qu’on vient de dire. Aux paragraphes précédents. — Le plus sensible de tous les animaux. Cuvier dit également que l’homme est de tous les animaux vertébrés celui qui a le toucher le plus parfait. Dans les animaux qui sont réduits au seul sens du toucher, il paraît encore plus exquis que chez l’homme même ; Anatomie comparée, XIVe leçon, p. 538.