Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/66

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que les animaux vivent d’autant plus longtemps qu’ils sont moins bilieux.

L’étude sur les intestins s’étend aussi à l’épiploon, et au mésentère, qui tous deux servent, dans une certaine mesure, à la digestion des aliments.

Il semblerait que la suite naturelle de toutes ces observations serait l’étude des organes de la génération ; mais le sujet est si important qu’il faut le remettre à un ouvrage où il devra être traité à part, et tout au long. En attendant et pour compléter ce qui précède, Aristote, qui s’est occupé jusqu’ici des animaux pourvus de sang, passe aux animaux qui n’en ont pas ; et il décrit en détails, aussi exacts que nombreux, l’organisation et les viscères, des mollusques, des crustacés, des testacés, des oursins, des holothuries, des éponges, des acalèphes, des téthyes, qui sont presque des plantes, et enfin l’organisation des insectes, avec ou sans aiguillon, à l’extérieur ou à l’intérieur, par devant ou par derrière, insectes qui volent ou qui rampent, qui marchent ou qui sautent.

Ici et par une transition peu justifiée, l’au-