Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/67

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teur revient à l’homme pour noter en lui certaines particularités très caractéristiques, entre autres la main, dont il explique la destination beaucoup mieux que ne l’avait fait Anaxagore, qui avait attribué à l’organisation des mains l’intelligence de l’homme, au lieu de voir simplement dans la main l’instrument docile de cette intelligence. Enfin, l’auteur se répétant encore revient sur l’organisation des ovipares, reptiles, oiseaux et poissons ; et l’ouvrage finit brusquement par un court chapitre sur l’autruche, animal équivoque, qui est une sorte de demi-quadrupède et de demi-oiseau.

Il est clair que, dans cette dernière portion de l’ouvrage, il s’est glissé quelque désordre ; mais cette irrégularité, d’ailleurs peu grave, s’explique, comme bien d’autres, par la mort prématurée d’Aristote et par le destin de ses manuscrits, subissant les péripéties que l’on sait, avant d’arriver à Rome dans la bibliothèque de Sylla, et avant de passer de la bibliothèque du dictateur jusque dans les nôtres.

Tel est l’ensemble du traité des Parties ; telles sont les recherches dont il est rempli. Pour peu qu’on l’ait lu avec attention et impartialité,