Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/73

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pathologie et dans la physiologie de l’homme des découvertes qui ont rendu leurs noms immortels, à défaut de leurs œuvres ; mais fidèles à la médecine, ils ne la désertent pas ; et la physiologie générale leur échappe, quelque attrayante qu’elle pût être sous la conduite d’Aristote, vénéré à Alexandrie et à Athènes presque autant qu’il le fut par notre Moyen-âge.

Varron, le plus savant des Romains et surnommé le polygraphe par excellence (polygraphissime), a écrit sur une foule de sujets, dont Cicéron, son ami, nous a laissé une assez complète nomenclature dans ses Académiques (livre 1, ch. III) ; mais malgré des labeurs variés et persévérants, la curiosité de Varron a omis l’histoire naturelle ; il avait pu connaître cependant les œuvres d’Aristote par Tyrannion et Andronicus de Rhodes.

Ces œuvres ont été certainement connues de Cicéron, quoiqu’il n’en cite expressément aucune. Cicéron avait traduit le Timée de Platon, et sa traduction nous est restée en grande partie ; mais ce n’est pas la physiologie platonicienne qui lui a appris tout ce qu’il dit de