Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/74

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l’homme, de sa main, des principaux organes de son corps, de sa station droite, de sa supériorité sur tous les autres êtres (De natura Deorum, livre II, ch. XLVII à LXI). C’est à Aristote qu’il doit toutes ces notions, qui semblent l’intéresser vivement. Il fait une mention expresse d’un passage de l’Histoire des Animaux sur les grues ; mais il n’est pas à douter qu’il ait possédé aussi le traité des Parties, bien qu’en énumérant les emprunts faits, selon lui, par Rome à la Grèce, il soit muet sur les sciences naturelles.

Celse, au temps d’Auguste, compose un ouvrage d’une régularité et d’une solidité qui, même parmi nous, sont fort rares ; mais dans ses huit livres, il ne fait absolument que de la pathologie. S’il traite de la tête, du cou, de la gorge, de l’œsophage, de l’estomac, des viscères, des os, c’est pour décrire et combattre les affections morbides dont ces organes peuvent être atteints. C’est dans cette vue exclusive qu’il expose sa pharmacopée et sa chirurgie ; il veut rester strictement médecin. S’il fait un peu de physiologie, c’est celle de l’homme ; et il ne s’est