Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/80

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Contemporain de Marc-Aurèle, il a été son médecin, celui de Commode et de Septime-Sévère. Il a très probablement vécu même après cet empereur (211 ap. J.-C), sans, qu’on sache au juste à quel âge il est mort. Né à Pergame, en Mysie, il quitta fort jeune sa patrie, y revint à plusieurs reprises, vécut quelques années à Rome, et voyagea dans la plupart des provinces de l’Empire, où il fut en relations suivies avec tous les savants et les philosophes de son temps, comme le montrent les vives polémiques où il se plut, un peu trop souvent, à s’engager avec eux.

Ses œuvres, dont nous n’avons qu’une portion, sont extrêmement volumineuses. Aussi a-t-il dû, dans un livre spécial, se donner la peine de nous apprendre lui-même selon quel ordre et selon quel esprit il fallait les lire. Mais une seule de ses œuvres doit nous arrêter ; elle est intitulée : « De l’usage des Parties dans le corps de l’homme. » C’est une reproduction, un peu prolixe, de l’ouvrage d’Aristote, réduit à la physiologie humaine. En dix-sept chapitres, ou livres, d’inégale longueur, Galien étudie la main et le bras,