Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/81

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les membres abdominaux, les organes alimentaires, les organes de la respiration et de la voix, l’encéphale avec les sens, les yeux, la face, le cou, l’épine dorsale, les organes de la génération, les nerfs, les artères, les veines ; et il termine cette étude par un élan d’admiration pour la sagesse et la bonté de la nature. Les sentiments de Galien et ses idées sont donc tout Aristotéliques ; et il était assez difficile qu’il en fût autrement, puisqu’Aristote avait vu la vérité, et que c’eût été s’écarter d’elle que s’écarter de lui.

Outre cet ouvrage particulier, Galien en a fait beaucoup d’autres, qui touchent aux mêmes sujets. Ainsi, il a composé des traités sur les os, sur le mouvement et l’anatomie des muscles, sur l’anatomie de la matrice, sur l’anatomie des organes vocaux, sur la respiration, sur la liqueur séminale, sur le pouls, sur l’odorat, etc.

Le plus souvent, Galien est de l’avis d’Aristote, et c’est ainsi que, dans ce qui est relatif à l’organisation de la main humaine, il se prononce avec lui contre Anaxagore, qui s’est trompé en prenant l’effet pour la cause. Mais