Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/83

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sig, 1821.) En fait de méthode, il n’approuve pas plus le maître que l’élève ; Aristote avait combattu la Dichotomie Platonicienne ; et pourtant Galien, qui la combat comme lui, le critique vivement, et avec peu de justesse, à ce qu’il semble. Il trouve qu’Aristote n’exprime pas sa pensée assez nettement ; il le blâme de ses hésitations, et il lui reproche de ne point oser se prononcer. En ceci, Galien commet une erreur manifeste ; car il est impossible d’être un adversaire plus déclaré de la méthode de division que ne l’est Aristote. Qui voudrait s’en assurer n’aurait qu’à lire un chapitre du traité des Parties. Il est vrai que Galien, tout en parlant de la méthode en général, pense surtout à la méthode en médecine ; mais c’est oublier un peu trop qu’il est logicien. La méthode recommandée par Aristote et pratiquée par lui est la vraie, et il n’y a point lieu de la changer. Galien aurait pu la garder, tout en repoussant la méthode de la division par deux.

Oribase, né à Pergame comme Galien, avait fait par ordre de l’empereur Julien, dont il était le médecin et l’ami, une immense Col-