Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/90

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qui se manifeste après lui ; on en trouve les traces évidentes dans les ouvrages de cette époque obscure, parmi lesquels un des plus remarquables est celui de Mundino Mundinus, Ramondino, professeur de Bologne, mort en 1326. Cet ouvrage, qui est intitulé : « De omnibus humani corporis interioribus membris anathomia », a régné deux cents ans dans les écoles. C’est un manuel pour les élèves en médecine qui fréquentaient les cours de Mundino ; il est parfaitement composé ; et, dans une suite de chapitres concis et très clairs, il donne des notions exactes sur les principaux viscères de l’homme, mésentère, estomac, rate, foie, vessie, veine du chyle, reins, conduits spermatiques, matrice, testicules, ventre, mamelles, muscles, cœur, poumons, trachée-artère, bouche, langue, tête, crâne, dure-mère, cerveau, oreille, et enfin les os, dont l’auteur porte, d’après Avicenne, le nombre total à deux cent quarante-huit, de même qu’il porte le nombre des muscles à cinq cent vingt-neuf, d’après Galien.

Nous n’avons pas à en dire davantage de cette œuvre de Mundino, parce qu’elle est sim-