Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/95

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consacrés à l’homme exclusivement. Dans l’Antiquité, Aristote aussi avait pris l’homme pour type, et il avait rapporté à cette organisation plus parfaite celle des animaux secondaires qu’il connaissait. Paré a surtout étudié le squelette de l’homme comparativement à celui des quadrupèdes et des oiseaux, comme l’avait déjà fait Belon. C’était là une vue féconde ; mais ce n’était pas encore un système.

Il n’y a non plus rien de systématique dans les travaux de Koiter, élève de Fallope et d’Aldrovande, quoiqu’il ait disséqué et représenté les squelettes d’assez nombreux animaux. Il ne fait encore que des notices séparées ; mais ces détails suggéraient assez aisément l’idée de les comparer entre eux, et de rassembler régulièrement tous les éléments de la science nouvelle.

Le progrès est beaucoup plus sensible dans Fabrice, et la physiologie comparée est bien près de revêtir par ses mains la forme qui lui appartient. En étudiant diverses fonctions, la vue, l’ouïe, la voix, Fabrice parcourt la série animale pour élucider ce qui concerne l’homme ; mais c’est dans ses deux ouvrages : « De totius