Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/93

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quilles, arrosez-les de vin rouge, ajoutez-y une gousse d’ail ; puis faites bouillir le tout. Vous en Ferez un cataplasme, que vous appliquerez brûlant sur le côté de la malade. Il n’y a rien de meilleur : cela s’appelle l’emplâtre du vieux Benoît’. C’est ainsi que j’ai soigné le petit César, le fils à Mathurine, et la petite Cloclo, la fille du porcher. Deux heures après, ils couraient comme des lapins.

Lison, enchantée, donna à la vieille fée quinze sous, prix ordinaire de la consultation. Elle allait sortir, lorsque la vieille la rappela.

La Matelote.

Ah ! j’oubliais… Avant de mettre le cataplasme, ayez bien soin de tracer, sur l’endroit malade, un cercle avec votre pouce gauche, en disant :

Vieux Benoît.
Guéris-moi :
Froc et Fric
Fric et Froc.
Ou gare à toi.
Vieux Benoît :
Croc et Cric
Cric et Croc.