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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/16

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vresse et le ravissement au fond de l’âme d’Élodie.

Un banquet splendide attend les héros de la fête. Sous une tente élevée au milieu des bosquets le festin est préparé. Des faisceaux d’armes servant de colonnes soutiennent une toile d’or tendue sous le feuillage ; des câbles d’azur en relèvent les festons, et des guirlandes fleuries en couronnent le cintre.

Tous les enchantemens, tous les plaisirs entourent l’orpheline. Vers le soir le repas est achevé. Élodie sort de la tente. En croira-t-elle ses yeux ! d’éclatantes lumières ont succédé aux derniers rayons du jour. Tous les bosquets sont illuminés. Des feux de mille couleurs lancent sous la verdure leur magiques rayons. Comme un globe enflammé le monastère s’élève orgueilleusement au-dessus des étoiles resplendissantes dont est semé le parc enchanté. L’onde paisible qui traverse les jardins,