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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/17

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réfléchissant ces clartés éblouissantes, semble rouler sur la pelouse des nappes de cristal, des paillettes d’azur, de la poudre argentée, des perles et des diamans. Tous les rêves de l’Orient, tous les miracles de la féerie, tous les prodiges de la fable se réalisent pour Élodie.

De toutes parts des danses se forment ; de toutes parts des chants joyeux retentissent. Chaque arbre à sa dryade, chaque bocage a ses divinités. La comtesse un instant s’est éloignée de l’orpheline. Le prince de Palzo profite du trouble, du ravissement, de l’ivresse qu’éprouve la jeune reine de la vallée. Il l’entraîne rapidement vers un bosquet écarté ou s’élève le temple de l’Hymen qu’environne un groupe de sylphides : il tombe à ses genoux, il s’écrie : — « Fille adorée, ouvre-moi ce temple ! »

Élodie lève les yeux vers l’édifice illuminé que le prince lui montre. Une