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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/24

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précieux, si ma fille adoptive m’accorde son cœur en échange. »

Touchée de ce discours, la confiante Élodie se reproche en secret ses préventions contre celle dont l’affection et la générosité ne se démentent pas un instant ; elle allait faire éclater sa reconnaissance, lorsque sa bienfaitrice continue en ces mots.

— « Fille bien aimée, mon devoir maintenant m’oblige à assurer votre existence, et à fixer votre rang dans le monde, avant que ma carrière soit achevée. Le prince de Palzo vous adore. Je ne vous parlerai ni de sa naissance illustre, ni de ses richesses immenses ; l’âme de mon Élodie est plus élevée que les grandeurs de la vie. De la hauteur où ses vertus l’ont placée, elle contemple comme à ses pieds les vains colosses de la terre. Ce n’est donc point la puissance de Palzo, ni l’éclat de sa gloire, mais c’est son