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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/25

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âme que j’ai étudiée, c’est son attachement passionné, ce sont ses nobles sentimens qui ont déterminé mon choix en sa faveur. Aimable orpheline ! son amour pour vos charmes va jusqu’au délire, son admiration pour vos vertus jusqu’à l’idolâtrie. À quelle auguste souveraine a-t-on offert de plus brillantes fêtes ? Quelle beauté reçut plus d’hommages éclatans ? Ah ! sans doute le cœur sensible de mon Élodie rend enfin justice au magnanime guerrier qui l’appelle au pied des saints autels. Le plus grand des héros de la Lorraine est seul digne de la plus belle des vierges de la Suisse. »

La comtesse eût pu continuer plus long-temps encore l’éloge du prince de Palzo. Attendrie de ses caresses, pénétrée de ses bienfaits, mais désespérée de la persévérance de ses désirs, la fille de Saint-Maur ne songeait point à l’interrompre. Craignant cependant qu’un trop