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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/39

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à vous obéir. Vous m’avez fait trahir tous mes sermens : pour vous j’ai repris ces armes guerrières que j’avais juré de ne plus revêtir ; pour vous j’ai retiré du fourreau ce glaive que j’avais rejeté pour jamais avec horreur ; et pour vous encore, je sens battre ce cœur que je m’étais promis de rendre insensible et glacé. »

En prononçant ces mots, la voix du Solitaire avait perdu graduellement de son âpreté. — « Élodie, poursuit-il, répondez-moi : pourquoi m’avez-vous appelé près de vous ? » — « Cette chapelle, dit l’orpheline, est parée pour l’hymen d’Élodie et de Palzo, et vous me demandez pourquoi je vous appelle ! »

À cette réponse, le guerrier passionné agite avec impétuosité son glaive : sa fougue indomptable l’emporte sur sa raison : de sinistres lueurs éclairent son visage ; furieux, et comme en démence : —