Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/40

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« Encore du sang ! s’écrie-t-il ; ce fer n’en a donc point assez versé !… Menez-moi vers Palzo. » — « Grand Dieu ! dit la vierge d’Underlach épouvantée, qu’allez-vous faire ! »

Tremblante, éplorée, cherchant à le retenir, elle a saisi sa main, et la presse entre les siennes. L’homme inconcevable tressaille… Ce contact magique a soudain changé tout son être. Il porte involontairement à ses lèvres la main adorée qui l’arrête. Le feu qui coule dans ses veines n’est plus celui de la rage ; et le lion du désert a perdu sa férocité.

— « Pardonnez ! reprend-il avec calme. Au nom de Palzo, au nom du présomptueux qui ose aspirer à votre main, un mouvement de courroux et d’indignation, que je n’ai pu réprimer, a troublé mes esprits : dissipez vos alarmes. Le perfide sera frappé, mais il ne doit point tomber sous mes coups : le traî-