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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/41

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tre périra, mais le spectacle de son supplice ne doit point vous être offert.

» Chère Élodie, continue-t-il, même avant que la clarté du fanal n’eût imploré mon secours, j’avais tout préparé pour vous soustraire au pouvoir de vos tyrans. Je veillais sur vos destinées. J’avais prévu le coup qui vous menace : Palzo ne sera point votre époux. » — « Et qui donc éteindra les flambeaux de l’hymen ? s’écrie la fille de Saint-Maur. » — « Moi. » — « Vous ! de grâce, oh ! n’exposez point vos jours ! » — « Nul sang ne coulera. Je ne quitterai point la montagne. » — « Et qui donc alors viendra me sauver ? » — « Les envoyés du Solitaire. » — « Et vous me promettez, répète vivement Élodie, vous me jurez de ne point compromettre votre vie ? »

Au doux accent de l’orpheline, au vif intérêt qu’elle lui témoigne, à sa tendre prière, le Solitaire, fortement ému,