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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/42

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cherche à dissimuler son agitation : osant à peine la regarder, à la hâte il prononce ces mots : — « Par un passage souterrain connu de moi seul, par ce caveau secret, j’étais certain de m’introduire dans le monastère. Armé, de crainte d’être aperçu et surpris, j’avais l’espérance de parvenir sans obstacle jusqu’à vous : un pressentiment secret me l’avait annoncé. Certain de vos inquiétudes, je venais les dissiper. Encore une fois, ne redoutez point un hymen qui ne s’accomplira jamais. J’ai rempli mes promesses… Vous avez imploré mon appui, vous serez secourue ; vous avez compté sur mon dévouement, vous serez sauvée. »

Il dit ; et par la porte secrète du caveau est prêt à disparaître. — « Arrêtez ! s’écrie Élodie ; quoi ! déjà !… » Le Solitaire revient vers elle. — « Vous m’avez repoussé jadis, lui dit-il, pourquoi me retenir aujourd’hui ?… Ô vous