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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/53

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« Vil révolté ! traître odieux !
» Ta noire trame est découverte.
» Haï de la terre et des cieux,
» Pulzo, tu marches à ta porte.
» Saisi par l’homme des exploits,
» Ah ! souvent le sceptre des rois
» A dévoré la main du crime.
» Contre Palzo monte la voix
» Du noir abîme.

» De l’hymen tu pares l’autel,
» Élodie est en ta puissance ;
» Mais ignores-tu que le Ciel
» Souvent protégea l’innocence !
» À l’autel te donnant sa main,
» Auprès de toi, prince inhumain,
» Qu’auraient aux yeux de ta victime
» Éclairé les flambeaux d’hymen ?
» Un noir abîme.

» Ton heure sonne… repens-toi ;
» Aux cieux élève ta prière ;
» Sur ton front, de la mort je voi
» S’avancer la faux sanguinaire.
» Qui dicta ton arrêt ?… Le Ciel.
» Qui t’a réprouvé ?… L’Éternel.
» Qui t’inspira ?… Le dieu du crime.
» Qui t’adresse un dernier appel ?
» Le noir abîme. »

Le prince est demeuré glacé d’hor-